Née en 1984, vie et travaille à Barcelone, Espagne.
Quoi de plus logique que d’accueillir pour une résidence de recherche, sans obligation de production, une artiste qui interroge les notions d’inactivité et de fatigue ? Les installations, performances et vidéos de Camila Cañeque semblent en effet reprendre la célèbre formule de Bartleby « I would prefer not to » - je ne préfèrerai pas - qui exprime un refus de suivre les multiples injonctions au faire, à la production, à l’hyperactivité des sociétés modernes. Camila Cañeque conjugue ainsi l’art à l’horizontale, à la position allongée : les objets et les corps sont pris dans une latence, voir une grève paresseuse mais efficiente. Car dès lors que l’attente devient l’action elle-même, dès lors qu’elle n’ouvre plus de projection, elle invite au relâchement et à une considération active du présent - une forme de méditation, un temps suspendu que nous avons le loisir de nous réapproprier pleinement.
Quoi de plus logique que d’accueillir pour une résidence de recherche, sans obligation de production, une artiste qui interroge les notions d’inactivité et de fatigue ? Les installations, performances et vidéos de Camila Cañeque semblent en effet reprendre la célèbre formule de Bartleby « I would prefer not to » - je ne préfèrerai pas - qui exprime un refus de suivre les multiples injonctions au faire, à la production, à l’hyperactivité des sociétés modernes.
Pendant sa résidence à Clermont-Ferrand, Camila Cañeque s’est attaquée aux symboles de la vitesse que sont les pneus et usines Michelin, a roulé à l’envers sur le circuit de course Charade, ou s’est invitée aux rassemblements de tuning dans la zone commerciale non loin de l’atelier d’Artistes en résidence. Paradoxalement hyper productive pendant sa résidence, l’artiste invite, le mercredi 6 septembre à 18h00, à venir découvrir son atelier, transformé pour l’occasion en parking, en lieu de pause, de break, où tout est à nouveau à l’arrêt.