Née en 1992, vit et travaille à Lisbonne, Portugal.
Inês Brites développe une pratique qui compose avec récupération et reproduction. À partir d'un ensemble d'objets qui se réfèrent au banal du quotidien, à ce que notre regard a cessé d'analyser, l'artiste nous en présente des versions proches du fictionnel, qui semblent leurrer notre perception. Utilisant la pratique du moulage pour répliquer bouteilles, bidons, claviers, cintres, arrosoirs ou encore radiateurs, Inês Brites semble vouloir procéder à un archivage du familier, telle une retranscription d'une relation contemporaine - et intime ? - aux objets domestiques et à leur cycle de vie.
Ce champ sculptural se retrouve parfois associé à des objets trouvés, notamment organiques, avec lesquels Inês Brites propose une mise en réseau qui amène à repenser la provenance de ces éléments, au sens de leur raison d'être au monde. Cette constellation de présences ordinaires, parfois teintées d'humour et parfois plus inquiétantes, devient la matérialisation d'une mémoire collective en train de se faire.
du toc, des tics et des trucs °
Sortie de résidence, jeudi 13 juin, 18h30
à la Diode, 190 bd Gustave Flaubert à Clermont-Ferrand
Inês Brites développe une pratique qui compose avec récupération et reproduction. À partir d'un ensemble d'objets qui se réfèrent au banal du quotidien, à ce que notre regard a cessé d'analyser, l'artiste nous en présente des versions proches du fictionnel, qui semblent leurrer notre perception. Utilisant la pratique du moulage pour répliquer bouteilles, bidons, claviers, cintres, arrosoirs ou encore radiateurs, Inês Brites semble vouloir procéder à un archivage du familier, telle une retranscription d'une relation contemporaine - et intime ? - aux objets domestiques et à leur cycle de vie.
Ce champ sculptural se retrouve parfois associé à des objets trouvés, notamment organiques, avec lesquels Inês Brites propose une mise en réseau qui amène à repenser la provenance de ces éléments, au sens de leur raison d'être au monde. Cette constellation de présences ordinaires, parfois teintées d'humour et parfois plus inquiétantes, devient la matérialisation d'une mémoire collective en train de se faire.
Pour sa sortie de résidence, Inês Brites proposera des pièces interactives : des sculptures dont les formes communes et reconnaissables, produites avec des matières comestibles, inviteront les spectateur·ices à expérimenter et transformer ces figures en creusant et en mangeant. L'artiste souhaite ainsi questionner le rapport à l'éphémère et l'énigmatique couplé au travail en équipe, à travers le désir de consommation. Les cuillères elles-mêmes seront produites par l'artiste, cherchant encore le matériau parfait pour l'occasion.
° tiré de Le Mont Analogue, René Daumal