Né·es en 1989 et 1990, vivent et travaillent à Marseille.
Les formes et l'esthétique fantasmagoriques que le Club fabrique et convoque offrent toujours une expérience à échelle humaine. Ce n'est ni monumental, ni minuscule, ça s'appréhende par l'esprit autant que par le corps. Les objets peuvent être communs – une bûche, un vélo – et les gestes mis en place aisément reproductibles. L'action de scanner un dessin peut sembler désuète, si ce n'est qu'ils la reproduisent à l'infni, devenant accros à ce qu'ils ont transformé en machine à peindre, coller, photographier. Malgré tout ça, le mystère perdure. Ça s'échappe toujours un peu.
Texte : Carine Klonowski