Né en 1994, vit et travaille à Clermont-Ferrand, France.
Amélie Sounalet analyse dans son travail nos relations et interactions complexes avec les objets. La plupart des outils ont été conçus de sorte à prolonger notre main ou à augmenter notre force, et donc à nous faciliter les tâches du quotidien. Les agencements architecturaux sont pensés de manière à guider les corps et à optimiser les flux. Nous sommes connecté·es et disponibles à toute heure grâce à nos téléphones. Tout ce qui nous entoure agit, de manière plus ou moins consciente, sur notre corps, notre posture, nos interactions avec autrui. Hors, ces extensions technologiques de nos corps, selon les termes de Marshall McLuhan, entraînent inévitablement des amputations à d’autres endroits : là où nous gagnons en efficacité, nous courons le risque de perdre en liberté de penser et d’agir. Amélie Sounalet porte un regard attentif sur ces éléments de notre quotidien qui peuvent autant être nos complices que des vecteurs d’une aliénation profonde. En les détournant avec humour de leur usage premier, elle révèle les absurdités d’un modèle de société capitaliste et consumériste, portée entièrement sur la performativité de soi et les apparences illusoires.
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Cette résidence croisée est réalisée en partenariat avec l'association Saco Azul et Maus Hábitos.
En collaboration avec João Pedro Trindade.